Tous les travailleurs en extérieur sont soumis aux risques météorologiques — qu’ils soient liés à des phénomènes extrêmes ou simplement à des conditions défavorables. Ici, le rôle de l’employeur est de minimiser les dangers au maximum, en proposant des installations sécurisées (échafaudages, grues…) et un équipement de travail adapté.
Quels sont les risques météorologiques à considérer ?
Le réchauffement climatique entraîne des phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents, plus intenses et plus longs : températures élevées, fortes précipitations, vents violents, orages, etc. À ces risques s’ajoutent des facteurs de stress pour les travailleurs en extérieur, en fonction de leur cumul, de leur gravité ou encore de leur soudaineté.
Par exemple, les fortes chaleurs soulèvent des problèmes de santé au travail : effets de l’insolation, déshydratation, fatigue, diminution de la vigilance, crampes musculaires, malaises, irritabilité, etc. À l’inverse, il y a aussi un risque climatique lié au froid, accru par l’exposition au vent et par l’humidité, qui peuvent provoquer des engelures, des crevasses, une réduction de la vigilance mentale, une diminution des performances musculaires, etc.
Un vent est qualifié de violent lorsqu’il atteint 80 km/h en vent moyen et 100 km/h en rafale. Au-delà de cette vitesse, il devient une tempête. Dans ces conditions, les travailleurs en extérieur peuvent subir des lésions oculaires, via la poussière ou être blessés par le déplacement ou la projection d’objets…
À noter qu’à ces facteurs météorologiques peuvent s’ajouter une surexposition des risques professionnels, lorsqu’il s’agit de travailleurs saisonniers. Un public globalement moins bien informé, moins bien formé et doté d’une moins bonne connaissance des lieux et procédés. Les travailleurs isolés majorent aussi les risques.
Quelle protection fournir aux travailleurs en extérieur ?
Même si les risques climatiques sont de mieux en mieux anticipés par les services de météorologie, tout employeur doit se tenir au courant de l’évolution des conditions, pour prendre la bonne mesure de la situation et garantir la sécurité de ses employés, quitte à arrêter le travail si les conditions deviennent trop dangereuses.
Parallèlement, il doit adopter des mesures de prévention, à la fois collectives et individuelles, conformément à l’article R. 4223–15 du Code du Travail.
Pour les monteurs d’échafaudages, ils doivent bénéficier d’équipements de protection individuelle (EPI) spécifiques : au-delà des chaussures de sécurité, du casque et des lunettes de protection, des gants, ils doivent avoir un harnais d’antichute (sangles cuisses, bassin), un système antichute (pour stopper la chute dans son premier mètre), un absorbeur d’énergie (obligatoire si la chute dépasse un mètre), et un système de liaison (longe et mousqueton).
Au niveau des mesures collectives, les échafaudages doivent comporter les sécurités et protections suivantes : un garde-corps de montage et de sécurité, les filets à débris et systèmes associés, les plaques pour pieds d’échafaudage, la Barrière Écluse, qui sécurise le chargement et déchargement, les liens pour bâche et les capes pour extrémités de tubes et le ruban adhésif de sécurité.
Sur France-Echafaudage, retrouvez tous les équipements de sécurité, pour limiter l’impact des risques climatiques sur vos chantiers et protéger vos employés.
