Sécuriser un chantier contre les accidents et les vols

Comment sécuriser un chantier signaliser une zone de travaux pour éviter les accidents et vols protéger les salariés et mettre en place signalisation

Un chantier est un lieu dangereux. Entre ouvriers, engins de chantier et matériaux lourds, les risques d’accidents s’avèrent nombreux. Il se révèle donc important de prévoir les mesures nécessaires pour éviter les accidents et les vols. Et c’est au chef de chantier qu’incombe cette tâche. Grâce à nos conseils, apprenez à sécuriser un chantier pour limiter les risques et protéger les salariés du bâtiment.

Eviter les intrusions

Pour éviter les accidents et les vols, le chef de chantier aura tout intérêt à fermer la zone à l’aide de barrières pour :

  • limiter les entrées et sorties ;
  • contrôler les allées et venues ;
  • fermer les accès aux intrusions ;
  • et ainsi, éviter certains accidents.

Côté matériel, l’entreprise du BTP se munira de badges afin d’identifier les salariés et visiteurs autorisés. Et pour éviter la présence d’intrus sur le chantier, il est nécessaire de mettre en place des caméras de surveillance.

Le balisage de chantier pour signaliser la zone

Ensuite, sécuriser un chantier implique de faire attention aux abords de la zone de travaux. Et la sécurité sera renforcée si le chantier se situe au bord d’une route.

D’autre part, si le chantier se trouve sur une zone de passage, il convient d’avertir les personnes extérieures. Indiquez la possibilité de chutes de matériel, passages d’engins… avec un balisage de chantier (cônes, rubans de signalisation, panneaux…).

Ranger pour sécuriser un chantier

Puis, les ouvriers du BTP doivent veiller à stocker et entreposer le matériel en lieu sûr. En déposant les équipements dans des zones dédiées, les risques de vols et d’accidents sont amoindris.

Mais en dehors du matériel qui traîne, il y a une autre sorte de rangement qui s’impose. Il s’agit du tri des déchets de chantier (gravats, emballages…). En outre, les déchets seront obligatoirement stockés et évacués en dehors du chantier car ils représentent un risque d’accident.

Protéger les salariés des risques

Ensuite, sécuriser un chantier implique également d’équiper en conséquence ses ouvriers. Les travailleurs du BTP auront un matériel adapté avec des équipements de protection individuelle. Parmi les EPI, citons les chaussures de sécurité, les lunettes de protection, les casques aux normes EN NF 397 et 812, les vêtements avec bandes réfléchissantes…

Et au-delà de l’équipement qui protège le corps des éventuels accidents, les ouvriers devront aussi être formés à la sécurité. Ainsi, les formations permettent de les sensibiliser sur les risques encourus en cas de manquement.

Que dit la loi ?

D’autre part, il faut se référer à la réglementation pour bien sécuriser un chantier. Et les termes de la loi diffèrent en fonction de la zone de chantier.

Travaux sur terrain privé

Pour les chantiers sur terrain privé, aucune réglementation spécifique ne s’applique. En revanche, la responsabilité de l’intervenant (entreprise, artisan, propriétaire…) sera retenue en cas d’accidents. Il convient donc de prendre ses précautions en matière de balisage, barrières, EPI.

Sur la voie publique

En cas de chantier avec empiétement sur la voie publique (trottoir, terrain, voirie), la réglementation relative à la signalisation routière s’applique. Il s’agit d’une réglementation très stricte car elle découle de plusieurs arrêtés interministériels.

Ainsi, si le chantier modifie temporairement les accès et la circulation (des personnes et des véhicules) sur une partie publique, il faut :

  • avertir et informer les usagers ;
  • puis, les guider (personnes, véhicules) ;
  • et modifier les comportements des personnes et des véhicules (vitesse, déviation…).

Enfin, la signalisation sera impérativement adaptée au type et à la configuration de la voirie ainsi qu’à la densité du trafic. Et la signalisation devra également être cohérente, crédible et lisible.