Pluie, grêle, neige, vent, gel, verglas… L’hiver, les intempéries ont pour coutume de s’inviter sur les chantiers. Les entreprises de BTP qui débutent leur projet de construction en automne doivent impérativement trouver des solutions contre les intempéries. Quelles protections fiables existent pour mettre à l’abri vos matériaux, outils et engins ? Comment assurer une sécurité maximale à vos employés de chantier ? Ne laissez pas une pluie torrentielle ou un autre événement climatique perturber le bon déroulement de votre projet de construction. Anticipez en achetant le matériel approprié.
Intempéries sur chantier : quand faut-il les stopper ?
En tant qu’artisan du bâtiment ou entrepreneur, vous vous êtes forcément posé la question. Quand faut-il interrompre le travail lorsque les conditions climatiques sont mauvaises ? Pour répondre à cette question, il faut d’abord définir le mot « intempérie » et comprendre ce qu’il recouvre dans les faits.
Les intempéries concernent la neige, la pluie, le vent, les inondations et le gel. Sur un chantier de construction, il y a intempérie lorsque l’un des quatre critères suivants se révèle dépassé :
- température sous abri inférieure ou égale à -2°C ;
- humidité de plus de 80% ;
- rafales de vent dépassant les 60 km/h ;
- précipitations durant plus d’une heure et dépassant 1 litre d’eau par m².
Suivant votre corps de métier dans le secteur du bâtiment, que vous soyez maçon, couvreur ou grutier, les critères à prendre en compte ne seront pas les mêmes. Pour plus d’informations relatives à votre profession, contactez la Fédération française du bâtiment.
La définition de l’intempérie sur le chantier se trouve également dans le Code du travail (article L.5424-8) : « Sont considérées comme intempéries, les conditions atmosphériques et les inondations lorsqu’elles rendent dangereuse ou impossible l’accomplissement du travail… ».
D’autre part, le Code du travail sur les intempéries stipule qu’il est interdit de travailler sur des toits lorsqu’ils sont glissants à cause des conditions atmosphériques, à part si des dispositifs ont été installés pour y remédier (article R.4534-94).
Que faire en cas d’orage sur un chantier ?
L’orage peut causer d’énormes dégâts sur un chantier de construction. En effet, les outils mécaniques attirent la foudre et représentent un danger d’électrocution.
Protégez vos ouvriers qui travaillent en hauteur en les évacuant dans un abri. En ce qui concerne le matériel, rangez-le en lieu sûr dans un bâtiment en dur ou sous une bâche. De la sorte, vous préserverez votre outillage de la détérioration et vous éviterez également les vols sur chantier.
Sachez qu’il existe également des parafoudres pour protéger les chantiers de l’orage. Installez le dispositif en hauteur pour conduire la foudre au sol et éloigner les intempéries sur chantier.
Bâches de chantier contre les intempéries
La bâche de protection d’hivernage présente de nombreux avantages. Sur un chantier, elle s’avère indispensable pour éviter les pertes considérables en termes de matériaux, outils et engins. Puisqu’une seule bâche ne peut pas recouvrir l’ensemble des travaux, il suffit d’en assembler plusieurs entre elles.
Ces couvertures vous serviront à construire un abri pour les travailleurs, mais aussi à protéger les toitures, les échafaudages ainsi que vos travaux en cours de construction.
Opaques, anti-UV, résistantes à des températures extrêmes, elles formeront un bouclier contre les intempéries. A noter, en dehors de la mauvaise saison, cet équipement se révèlera aussi utile, lors d’un rayonnement intense du soleil, par exemple.
Et pour anticiper tous les aléas climatiques, prenez soin de recouvrir vos équipements le soir avant de quitter le chantier. Il s’agit de la meilleure solution pour retrouver les travaux dans le même état que la veille.
En l’absence de bâtiment en dur, la bâche en PVC ou HDPE (polyéthylène renforcé haute densité) servira également à protéger vos engins de construction et véhicules. Mettez-les à l’abri dès lors que la météo annonce un grand froid ou un autre événement climatique exceptionnel.
Enfin, pour protéger un échafaudage du mauvais temps et éviter un effondrement, il est préconisé d’utiliser une bâche. Les façadiers continueront à travailler en toute sécurité pendant les intempéries grâce à cette protection. Il existe un système de bâches comportant une partie supérieure amovible capable de se rabattre sur un toit. Ainsi protégés, les ouvriers du bâtiment pourront poursuivre leurs travaux sans crainte d’accident du travail.