Comment devenir façadier itéiste, un professionnel de l'isolation ?

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Relativement récent, le métier de façadier itéiste est en plein développement. Et ce, grâce à l’isolation thermique par l’extérieur (ITE). En effet, le marché de la rénovation énergétique connait un essor depuis une dizaine d’année. Mais pour devenir façadier itéiste, il faut se former. D’ailleurs, les employés compétents sont très recherchés par les entreprises du bâtiment. Alors, en quoi consiste réellement ce métier ? Et comment y accéder ? Suivez le guide sur cette profession !

Façadier itéiste : un métier qui prend de la hauteur

Au départ, l’itéiste désigne un peintre ou un plaquiste. Façadier itéiste n’est pas un nouveau métier, mais une profession qui a connu une évolution importante. Et ce, depuis le développement du marché de la rénovation énergétique. On parle parfois de façadier enduiseur.

Aujourd’hui, le façadier itéiste a pour mission principale d’améliorer l’isolation thermique par l’extérieur. Pour cela, il rajoute une nouvelle couche de matériau, une plaque d’isolant. Son objectif est alors d’éviter les ponts thermiques afin de réduire la facture énergétique de ses clients. En plus d’embellir la façade.

Les missions d’un façadier itéiste

Deux types de professionnels de l’isolation

D’abord, avant de songer à devenir façadier itéiste dans le BTP, il faut savoir qu’il existe deux types de professionnels. Effectivement, il y a deux techniques bien distinctes :

l’isolation avec finition enduit. Cette méthode nécessite le savoir-faire d’un maçon façadier ;
et sous bardage. Cela demande le montage de l’ossature qui tiendra le bardage. En outre, le professionnel doit posséder les qualités d’un menuisier.

Ce que doit faire un façadier itéiste

Si vous voulez devenir façadier itéiste, sachez que le cœur du métier consiste à poser de l’isolant. Il s’agit de gestes simples à accomplir, mais qui nécessitent de la minutie. En effet, l’isolant doit être posé de manière uniforme.

Ensuite, c’est un métier combinant des aspects techniques et esthétiques. Certes, le but consiste à éliminer les ponts thermiques, mais il faut aussi embellir le bâtiment. Le travail s’effectue sur toutes sortes de chantier (restauration, construction…) mais surtout en rénovation de maison individuelle.

Les compétences d’un professionnel de l’isolation

Outre son habileté manuelle et ses qualités de minutie et de soin, un façadier itéiste doit :

d’abord, être capable d’anticiper. Il faut tenir compte des éléments fixés sur la façade après l’isolation (volets, garde corps…) ;
puis, disposer de l’équipement nécessaire (EPI obligatoires sur échafaudage, échelle, échafaudage de façadier, garde corps…) ;
au besoin, avoir recours à un autre corps de métier (ex. : plombier) ;
et bien connaître les produits utilisés en fonction du temps ;
savoir s’adapter car cela reste un métier d’extérieur soumis aux aléas de la météo. Et donc, le façadier itéiste est tributaire des intempéries ;
enfin, comprendre le fonctionnement général d’un bâtiment, même s’il travaille sur l’isolation. Par exemple, il doit avoir une connaissance pointue des matériaux.

Devenir façadier itéiste : formation et accès au métier

Formation initiale : CAP après la troisième

Le métier de façadier itéiste offre des perspectives d’embauche favorables, au même titre que celui de monteur d’échafaudage ou échafaudeur. Mais pour devenir façadier itéiste, il est impératif d’être bien formé. Après la troisième, il existe plusieurs CAP pour accéder à la profession :

CAP de maçon ;
et CAP de plâtrier-plaquiste ;
puis, CAP d’étancheur du bâtiment et des travaux publics ;
ainsi que CAP peintre applicateur de revêtements.

D’autre part, des entreprises proposent des Certificats de Qualification Professionnelle (CQP) en contrat de professionnalisation, après la troisième.