Un échafaudage fixe offre une grande stabilité. Cela permet donc d’effectuer des travaux importants pouvant nécessiter le levage et la manutention de matériaux durs, sur une hauteur importante. Mais avant de choisir son équipement en hauteur, il faut connaître les différentes classes de charge. Découvrez les types d’échafaudage fixe. Et suivez nos conseils pour bien choisir son équipement en fonction des travaux à réaliser. Tout ce qu’il faut savoir sur les classes d’échafaudages fixes !
Comment choisir son équipement en hauteur ?
Les entreprises du bâtiment et les artisans doivent d’abord choisir entre échafaudage fixe et roulant. En cas de travaux de grande ampleur avec utilisation de matériaux durs, on optera plutôt pour la première solution. En revanche, on évitera absolument l’échafaudage fixe lors de déplacements fréquents ou de chantier dans les escaliers. Et pour les sociétés du BTP qui recherchent un montage et démontage rapide, il s’avère préférable de choisir un échafaudage roulant.
Ensuite, en ce qui concerne les échafaudages fixes, il faut obligatoirement prendre en compte la classe de charge. Il s’agit d’une notion primordiale pour choisir son équipement en hauteur. En effet, les salariés du bâtiment doivent utiliser un échafaudage adapté à leurs besoins et qui garantissent leur sécurité.
Les différentes classes d’échafaudages fixes
Premièrement, parmi les différentes classes d’échafaudages fixes, les entrepreneurs choisiront celle qui correspond à la nature des travaux à effectuer. Est-ce qu’ils ont besoin ou non d’entreposer un outillage et des matériaux sur les surfaces de travail ? Quel est le volume et le type de stockage ? Ce sont des questions à se poser avant d’acheter du matériel de chantier.
D’autre part, les classes d’échafaudages fixes sont déterminées en fonction du poids. Plus la classe se révèle élevée, et plus la charge autorisée au mètre carré est importante. Au total, il existe donc six classes différentes. Et chacune d’elles possède une charge de service maximum autorisée.
Les charges admissibles autorisées
Il faut d’abord savoir que ce sont les textes de la norme NF EN 12811 qui déterminent les différentes classes d’échafaudages fixes. Chacune de ces classes possèdent une charge admissible et se destine à un type de travaux.
Les deux premières classes s’adressent en partie aux travaux de peinture et de ravalement, sans stockage de matériel sauf celui immédiatement utilisé :
- la classe 1 a une charge admissible de 75 kg au m². Les échafaudages de classe 1 servent aux tâches de contrôle et pour les travaux effectués avec des outils légers ;
- puis, il y a la classe 2 avec une charge admissible de 150 kg au m². La classe 2 est utile aux travaux d’inspection, de peinture, de ravalement et d’étanchéité.
Ensuite, les classes d’échafaudages fixes 3 et 4 concernent les travaux de bétonnage et de plâtrage :
- la classe 3 possède une charge admissible de 200 kg au m². Cette classe sert aux travaux d’inspection et d’opération n’impliquant pas le stockage de matériel, sauf celui immédiatement utilisé ;
- et la classe 4 a une charge admissible de 300 kg au m². Les entreprises du BTP l’utilisent pour les travaux de briquetage, bétonnage et plâtrage.
Enfin, les classes d’échafaudages fixes 5 et 6 bénéficient aux chantiers de maçonnerie lourde et de charpente :
- la classe 5 dont la charge admissible est de 450 kg au m² s’avère utile aux travaux de maçonnerie ;
- et la classe 6 (600 kg au m²) permet d’effectuer des chantiers de maçonnerie lourde et de charpente. Les travaux s’accompagnent alors d’importants stockages de matériaux.
Notez également qu’il faut impérativement distribuer les charges de manière uniforme. Et ensuite les répartir sur 1,5 niveau de planchers chargés, c’est-à-dire un niveau chargé à 100 % et le second directement inférieur ou supérieur à 50 %.